Introduction
Dans cet article, nous allons parler d’un sujet assez particulier, la musculation est-elle devenue un jeu de sport cerebral ? C’est un phénomène que vous avez sûrement déjà remarqué depuis un bout de temps. Et Fitnesshome en soi n’arrange pas les choses, la musculation, est-ce vraiment si compliqué. Ne suffit-il pas d’essayer de pousser toujours plus lourd pour progresser. Pour ainsi dire, n’en faisons pas des tonnes, ne suffit-il pas de s’entraîner tout simplement ?
Evidemment vous connaissez sûrement la réponse, nous en avons déjà longuement discuté. Mais pour autant, la musculation n’est-elle pas devenue une sorte de jeu de sport cerebral ? N’est-elle pas trop intellectualisée ? La musculation, est une pratique qui date depuis très longtemps. Les Hommes n’ont pas attendu que l’on parle de stress métabolique pour avoir de gros physiques.
Il n’y a qu’à regarder les statues grecques, pour vous donner un exemple. Nous avions affaire à une certaine culture de la beauté et de la santé à l’époque. D’ailleurs, une célèbre citation qui date de cette époque a fait le tour d’internet : “Le plus grand crime d’un homme est de ne jamais voir toute la beauté et la force dont son corps est capable“. Cette citation est exactement à l’opposé de l’actualité, où l’on prône la mauvaise santé et les maladies cardio-vasculaires, merci au body positive.
Pour en revenir à notre sujet, la musculation, a-t-elle été compliquée, ou demande-t-elle réellement une formation plus théorique ? Nous allons voir cela ensemble, la musculation est-elle devenue un jeu de sport cerebral ?
Le principe de la musculation
Dans cette première partie, nous aller parler du principe même de la musculation. Depuis toujours, des physiques musclés existent. Il est vrai que la pratique de la musculation s’est beaucoup démocratisée avec l’arrivée des réseaux sociaux et d’internet. Cela dit, beaucoup de connaissances, pour ne pas dire la totalité, en musculation, se basent sur des recherches et études très récentes. Nous parlons ici d’études scientifiques et de méta-analyses menées dans les 5 années précédentes. La technologie nous a permis de progresser très rapidement vers la compréhension des mécanismes de l’hypertrophie.
Pour autant, cela ne change rien au fait que la musculation, consiste au simple fait de soulever des poids, et d’essayer d’en soulever toujours plus pour toujours plus progresser. Pour autant, cette approche a ses limites, et sans connaissances, la pratique ne vaut pas grand chose. Nous parlons ici d’optimisation constante. Bien entendu que la surcharge progressive est la base pour progresser, si nous devions d’ailleurs ne garder qu’un seul paramètre, ce serait elle. Le principe même de la musculation est de continuellement forcer son corps à s’adapter, via un stress toujours plus intense.
Le corps humain n’a qu’un seul objectif, la survie. La masse musculaire ne se développe qu’en cas de danger et d’obligation d’adaptation à son environnement. Vous devez faire comprendre, ou croire, à votre corps, qu’il en va de votre vie. La masse musculaire, pour le corps humain, est très contraignante. Elle pèse très lourd, demande beaucoup d’énergie (augmentation du métabolisme basale). Tout ceci, au détriment de la masse grasse, qui est rapide est facile à stocker, plus légère et plus pratique pour le corps.
Nous n’avons pas attendu 2023 avant de “survivre”. Le corps humain a toujours été en mesure de créer de la masse musculaire pour répondre au stress qu’on lui inflige. La musculation nous servirait donc à recréer un environnement hostile et stressant (musculairement parlant), pour le forcer à déclencher le processus d’hypertrophie. La musculation, ou l’hypertrophie musculaire, est juste un mécanisme de défense liée à notre survie, et surtout celle de notre espèce.
L’hypertrophie musculaire et l’optimisation de celle-ci, un jeu de sport cerebral ?
Dans cette deuxième partie, nous allons parler du cadre optimale et propice au déclenchement de l’hypertrophie musculaire. Car oui, malgré le fait que l’hypertrophie soit un procédé tout à fait naturel, nous pouvons intervenir, en paramétrant directement le stress que nous ferons subir à notre corps. Nous allons donc parler d’optimisation de l’hypertrophie.
Nous savons donc que le stress mécanique est le principal facteur de l’hypertrophie musculaire (nous dédierons un article aux facteurs de l’hypertrophie). Le stress mécanique est induit via une fourchette de répétition plutôt courte (environ 6 à 10). Pour le déclencher, il va donc falloir se concentrer sur l’intensité de notre séance. Encore une fois, l’intensité ne correspond pas à notre ressenti de l’effort. Elle correspond à notre proximité de l’échec musculaire, et surtout de notre 1rm. Plus on s’entraîne lourd, proche de notre charge maximale, plus on développe d’intensité dans sa séance. Il ne faut cependant pas que le stress induit soit purement nerveux, sous peine de s’entraîner dans un objectif de force.
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Nous savons que ralentir la phase excentrique, via un tempo d’exécution, nous permettra d’avoir un temps sous tension suffisant, et de détruire un maximum de fibres musculaires. Une bonne contraction dépend d’un bon étirement.
La qualité d’exécution n’est pas en reste, elle non plus. Elle comprend énormément de paramètres, comme l’alignement entre la trajectoire du mouvement, la courbe de résistance et le sens des fibres musculaires. Si on veut travailler un muscle, mais qu’on ne suit pas le sens des fibres qui le composent, comment espérer le solliciter pleinement ? Ou le solliciter tout court.
Et enfin, nous connaissons l’existence des facteurs limitants, très présents sur charge libres. Nous savons donc que pour l’hypertrophie musculaire, les machines seront donc beaucoup efficaces et intéressantes.
La musculation, à votre avis, est-elle devenue un jeu de sport cerebral ?
L’impact des connaissances en musculation
Dans cette dernière partie, nous allons parler de l’impact des connaissances sur la musculation, et sur notre capacité à déclencher l’hypertrophie. Si on se demande si la musculation est trop intellectualisée, si elle est devenue un jeu de sport cerebral, demandons-nous plutôt “ces connaissances nous apportent-elles réellement quelque chose ?“
Et vous connaissez sûrement la réponse. Sinon, ce site n’existerait pas. Evidemment que toutes ces connaissances nous aident en musculation. Nous gagnons jusqu’à des années, rien qu’en sachant que nos fibres musculaires doivent être alignées avec la courbe de résistance. Nous avons la chance de pouvoir avoir accès à des études scientifiques très récentes, nous avons donc accès à toujours plus de connaissances sur l’hypertrophie musculaire. Et il n’a qu’à comparer les physiques des bodybuilders pros d’il y a quelques années à ceux d’aujourd’hui.
On constate une nette évolution, car nos connaissances ne sont plus les mêmes. Au lieu de se demander si la musculation est trop intellectualisée, il faut se demander pourquoi a-t-elle, et est toujours considérée comme une pratique de “simple d’esprit”. Nous assistons aussi à un phénomène assez étrange en salle. Les pratiquants qui font de la musculation depuis plus de 30 ans se considèrent comme “experts” sur le sujet. Pourtant, ils auraient le même résultat sans en faire…
Ce n’est pas parce qu’on pratique une certaine discipline toute une vie qu’on acquiert une certaine expertise. Seuls les résultats comptent, et en 30 ans, on est censé en avoir. Les connaissances sont ce qui font la différence entre ces gens-là, et ceux qui cherchent réellement à optimiser leurs efforts et leurs résultats en conséquence. La musculation demande de la rigueur, de la discipline, et surtout des connaissances de base. L’hypertrophie musculaire se déclenche, et n’arrive pas par accident après 30 ans de pratique. La musculation n’est pas plus intellectualisée qu’une autre pratique, et n’est absolument pas devenue un jeu de sport cerebral. La musculation, et l’hypertrophie, sont des sujets d’études passionnants (pour ceux que ça intéresse), et nous devons sans cesse chercher à l’optimiser pour nous dépasser.
Conclusion
Nous venons de voir si la musculation était effectivement devenue un jeu de sport cerebral. Pour débuter, nous avons étudié le principe même de la musculation, soulever toujours plus lourd, pour continuellement forcer son corps à s’adapter au stress grandissant (surcharge progressive). Nous avons ensuite abordé les mécanismes de l’hypertrophie dans leur globalité. Nous avons parlé de tempo d’exécution, de stress mécanique et de facteurs limitants. Et enfin, nous avons conclu sur le fait que la musculation a justement longtemps été jugée comme une pratique très “simplette“. Les connaissances que nous avons acquises nous ont donc permis d’optimiser toujours plus l’hypertrophie musculaire.
Nous vous remercions d’avoir lu notre article. N’hésitez pas à partager votre point de vue en commentaire. Fitnesshome est en train de prendre forme petit à petit. Nous avons pour objectif de devenir la plateforme de référence en matière de programme de musculation en ligne, en hébergeant les formations de qualité. Si vous êtes coach de musculation, et vendez des programmes en ligne, contactez-nous ! Et si vous souhaitez passer à la vitesse supérieure en souscrivant à un programme en ligne, restez à l’affût !
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